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Le Roi danse

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 13 avr. 2018
  • 1 min de lecture

Macron parle de lien entre l’Eglise et l’Etat qu’il qualifie d’abîmé.

On aurait mieux compris qu’il évoque simplement la relation créée par la loi de 1905, qui est une obligation faite à l’Etat de ne pas intervenir en matière de religion et de protéger le libre exercice des cultes.


Mais le lien c’est autre chose. L’Etat n’est pas lié à l’Eglise et d’ailleurs ne l’a jamais été. Depuis la parole christique qui demande de rendre à César ce qui est à César, le christianisme n’a jamais été un mode de gouvernement temporel excepté en papauté. Il n’existe pas d’équivalent de la Charia dans le monde chrétien. Des siècles durant la société Française a vécu au rythme de sa religion. Mais l’Etat, même quand la France était la fille aînée de l’Eglise, n’a jamais été lié à celle-ci. La séparation du temporel et du spirituel est un des fondements de la Nation française.

Emmanuel Macron connait trop le sens des mots pour commettre un contresens. Son propos tend à rétablir un équilibre rompu dans l’esprit de beaucoup de Français qui se sentent négligés par le discours public, même s’ils ne sont pas pratiquants ou seulement croyants.


S’agit-il d’une préparation d’artillerie pour justifier une nouvelle société française qui serait «en même temps» judéo-chrétienne et musulmane, ce que l’on peut comprendre ou bien plus difficile à admettre les prémices d’une « avancée » sur la procréation médicalement assistée ? L’avenir le dira, en attendant le Roi danse.

 
 
 

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