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Le combat avec l'Ange

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 14 mai 2018
  • 2 min de lecture


La stratégie des Islamistes de tous poils n’est pas comme l’a imaginé Houellebecq d’instaurer la Charia en France, car ils savent bien qu’ils y sont à jamais ultra-minoritaires. Elle est de creuser un fossé infranchissable entre le Monde Occidental et les communautés musulmanes qui y sont implantées, avant tout pour éviter que le poison de la liberté politique et celle des mœurs ne vienne contaminer leur si parfait univers.


Ils ont pour l’heure échoué, tout au moins dans le discours public majoritaire. Mais pour combien de temps ? Désormais, il semble que les esprits les plus ouverts commencent à se lasser d’un problème qui paraît sans solution.


Il faudra un bien grand courage pour reconnaître que certains quartiers et même certaines villes sont en voie d’être perdus pour la République. Ils le seront, si l’on ne change pas de ton et de politique vis à vis de ceux qui confondent la liberté démocratique avec le droit d’instaurer des pratiques qui sont contraires aux valeurs de l’Occident. Dans le climat de « repentance » tous azimuts qui prévaut, parler de « notre civilisation » résonne comme une provocation aux oreilles des idiots utiles de la décadence annoncée. Pourtant, où prendrions-nous nos leçons, sinon dans « nos valeurs » dont nous n’avons pas à rougir, mais nous devrions nous en enorgueillir.


Sans nier quoi que ce soit des heures sombres de notre histoire, il est absurde d’en tirer la condamnation d’une culture politique et sociale, certes imparfaite mais à ce jour sans substitut acceptable.


Contrairement à ce que beaucoup de donneurs de leçons professent, la démocratie est un régime qui demande une très grande exigence de vertu, et ne peut que dépérir quand on s’abandonne au laxisme. Il est temps de dire tout haut qu’il existe une convergence d’intérêt entre l’islamisme et l’extrême Droite. La lutte contre le mal brun passe par celle d’une réelle intransigeance vis à vis des tenants du djihâd, salafistes et autres fondamentalistes.


Nous n’y perdrons pas notre âme, au contraire.


Dans le Livre de la Genèse est relaté la lutte de Jacob avec l’Ange. Ce combat fait penser à l’empoignade nécessaire avec la Démocratie. Jacob en sortit blessé, mais béni par l’Ange. Lui et sa descendance furent, depuis lors, désignés par le nom d’Israël.

 
 
 

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