De l’eau en poudre

Anticapitalisme ? Le concept est intrinsèquement faux. On peut parler de capitalisme privé ou d’Etat mais toute économie est capitaliste.

Ceux qui promettent l’anti-capitalisme sont les inventeurs de l’eau déshydratée.

La question réelle n’est pas celle du capitalisme, mais celle de la propriété collective ou individuelle.

La première pose le problème de la bureaucratie, la seconde celui de la régulation.

Du point de vue de l’efficacité, la preuve de la supériorité de l’initiative privée est évidente.

L’Union Soviétique n’a pas survécu à sa bureaucratie. Même le régime communiste chinois a dû recourir aux milliardaires privés pour assurer sa réussite économique.

Cela ne signifie pas que le capitalisme privé soit la panacée universelle. En effet, il est menacé par une maladie gravissime : le capitalisme financier qui, s’il n’est pas strictement régulé, présente une irrésistible tendance à détruire le capital qu’il est censé servir à fluidifier et sécuriser.

Ce capitalisme financier déconnecté de l’économie réelle devient facilement fou. on dit aujourd'hui bipolaire. L’économie se comporte alors de manière schizophrénique, quand l’intérêt immédiat de la finance se retourne contre l’activité comme dans les années 30 où la crise de 2008.

Mais si à l’évidence le rôle de l’Etat est de fixer les garde-fous, il n’est pas sain qu’il se commette dans le jeu économique où il doit pour être un bon juge, ne pas être une partie.