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Gilet jaune, attention danger !

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 26 nov. 2018
  • 2 min de lecture

Le Président des triches qui promet des baisses d’impôts et fait les poches aux vieux et aux automobilistes déclare en visite sur le Charles de Gaulle : « Je n’ai pas réussi à réconcilier les Français avec leurs gouvernants »


L’a-t-il vraiment tenté ?


S’agissant des élus, il ne semble pas que le Président ait fait quoi que ce soit pour les réhabiliter. Bien au contraire, il persiste dans son discours qui prétend faire de la politique autrement. Et la démocratie représentative n’en sort pas grandie. Le pire est que personne n’ait à ce jour compris en quoi consiste cet « autrement ». Faire « autrement » que la voie démocratique, cela ressemble furieusement à la démocrature que l’on fustige par ailleurs chez certains de nos voisins.


J'ai été élu pour cela dit le Chef de l'Etat. L'argument est le même qu'invoquent ceux qu'il qualifie d'illibéraux. Cela limite la démocratie à l'élection. Or les corps intermédiaires et les contre-pouvoirs sont aussi nécessaires à la respiration démocratique que le processus électoral.


En réalité, le Président tente de vendre sous un emballage fallacieux un gouvernement technocratique, et de fait ajoute de la bureaucratie à un pays où l’étatisme est le mal le plus profond qu’il faille combattre. J’assume, dit le technocrate décomplexé parvenu au pouvoir. Cette affirmation est censée mettre fin à toute discussion. Alain Juppé était « droit dans ses bottes » en 1995... on a vu le résultat.


Il faut avoir fait l’ENA pour ne pas voir que justifier une taxe carbone par de l’écologie alors que les fonds vont en grande partie à combler des trous que l’on a creusé soi-même et dont seule l’incurie administrative est responsable, est une insulte à l’intelligence des Français.


Il ne s’agit ici ni de verticalité, ni d’horizontalité, mais de gouvernement biaisé.


Tous les automobilistes doivent revêtir un gilet jaune en cas d’accident, le symbole devrait interpeller le chef de l’Etat, mais il semble qu’il ne l’ait pas perçu.


Au lieu de débiter des lieux communs sur le droit de manifester et ses limites, il serait mieux avisé de prendre des engagements précis sur l’usage des fonds, et de proportionner les efforts demandés aux capacités réelles des Français. Il serait aussi mieux inspiré de comprendre que l’on ne remédie pas à un mauvais impôt par une subvention qui le plus souvent n’atteint pas sa cible, mais en le supprimant.


Macron aura beau dire qu’il avait annoncé la taxe carbone dans sa campagne, l’électeur se souvient aussi qu’il avait promis de réformer l’Etat, réduire la dépense publique et qu’à cet égard il n’a rien fait.

 
 
 

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