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Réponse à Gilles Muratet

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 26 nov. 2018
  • 1 min de lecture



Cher Gilles,


Merci pour ta communication sur l'étude du Lancet, que comme autorisé sur l'emballage je diffuse sans modération.


Il y a cependant un souci : au terme de ta démonstration implacable qui remet les peines à jouir de la ligue antialcoolique à leur place, tu déclares réduire ta consommation.


Difficile à comprendre.

J’ai néanmoins une explication. Ta décision est celle d’un scientifique.


A une époque où la météo, qui est une belle science bien utile au marin, nous parle de température ressentie, il n’est pas scientifique de ne pas évoquer le ressenti de l’abstinence... or l’étude du Lancet (le bistouri) mesure les mois de vie perdus de manière trop restrictive, en effet l’abstinent vit plus longtemps, mais, en plus, le temps lui paraît beaucoup plus long. Au fond, le reproche que peut encourir la revue médicale est d’être trop timorée. C’est en espérant un gain de vingt ou trente ans que tu lèves le pied au lieu du coude.


Pour moi, qui suis ton cadet d’un jour, tu es un exemple de sagacité... Mais n’ayant pas ta force d’âme, je renonce à mesurer mes verres. Il est bien pire que de boire sans soif, c’est de ne pas le faire quand l’envie s’en fait sentir.


Alors, cul sec !


AT


PS : Quand mon verre est plein je le vide, et quand il est vide je me plains.

 
 
 

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