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Attention, mauvaise humeur !

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 19 janv. 2019
  • 2 min de lecture

Cette rubrique est réservée à ceux qui ont du mal à garder leur sang froid en écoutant les radios débiter des absurdités au kilomètre. Ceux que les écarts de langage indisposent ne la liront pas.


Les Yakas


Les Yakas ont des solutions toutes faites.


Ils n’en démordent pas.


Pour se meubler l’esprit, ils fournissent chez Ikea.


Leurs idées, ils les achètent à bas prix dans les grandes surfaces, empaquetées en pièces détachées à monter soi-même à la maison.


Les résultats de ce bricolage sont surprenants. Tout va de guingois dans leur tête. Ils iront jusqu’au bout sans savoir lequel, quitte à perdre dans leur fascination de la catastrophe salvatrice tout ce dont ils bénéficient.


Ce sont des sales gosses qui cassent leurs jouets juste pour emmerder leurs parents et prouver qu'ils existent.


Ils portent des Gilets jaunes sans plus savoir pourquoi.


Ignorez-les, ils se calmeront.




*



Delirium tremens


Entendu sur Radio Classique : la suppression de l’ISF se serait un privilège. Autrement dit, c’est être privilégié de ne pas payer un impôt que personne d’autre ne paye. Les mots ont perdu leur sens. Pis, ils sont employés à rebours.


Le privilège est un droit que les autres n’ont pas, ce n’est en aucune manière d’être exempté d’une charge que l’on est seul à subir.


Ce lapsus est révélateur d’une classe médiatique en panique qui avec ses nerfs perd son vocabulaire. Quand on est un mouton bêlant, il est minable de s’offrir une bonne conscience en faisant mine d’hurler avec les loups. Les loups vous dévoreront, pauvres lavettes !


On interdit l’alcool au volant, car cela « fait des morts », on devrait interdire la connerie aux micros, elle est tout aussi nuisible.



*


Monsieur Mélanchon, vous êtes français et je ne vous aime pas. Vous voyez bien que je ne suis pas xénophobe.



*

Après avoir été le Président des riches Macron est en passe de devenir le président des cons ; ceux qui scient la branche sur laquelle ils sont assis et s'achètent une bonne conscience en larmoyant sur le sort des "pauvres", dans un pays où la redistribution est la plus forte au monde.



 
 
 

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