Il n'y a pas de violence légitime
- André Touboul

- 19 janv. 2019
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Les médias tels que BFM rebaptisée « télé gilet », ou FR 3, qui se font bousculer par des manifestants ne font que récolter les fruits de leur complaisance pour les violences. A les entendre et les lire, il y aurait une violence légitime, celle du peuple en colère.
Comme d’habitude, chez ces intoxiqués d’une sociologie au rabais, les délinquants méritent plus d’attention que les victimes. Leur compassion, ils la réservent à ceux qui cassent parce qu’ils y sont, dit-on, conduits par l’injustice sociale. Et bien entendu ils condamnent la violence policière, illégitime à leurs yeux, car elle illustre l’oppression d’une société inique.
Que l’on ne s’y trompe pas, si à l’ordre, ils préfèrent le désordre, ce n’est pas pour défendre l’individu, mais le peuple, ou l’idée qu’ils s’en font. Car, pour eux, le peuple ce sont les minorités vagissantes.
Cette attitude, faussement progressiste, est porteuse des conséquences les plus funestes. Elle rappelle celle de Pandore qui ouvrit la boîte offerte par les Dieux, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Elle voulut refermer la boîte pour les retenir ; hélas, il était trop tard. Seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.
Rien de bon ne peut résulter d’une lâche démission face aux violents, on ne peut en attendre qu’un surcroît d’injustice et l’abandon de tout espoir de solution véritable.
Pour calmer la rage populaire, les médias réclament en tremblant des deux genoux, plus d’allocations, plus d’impôts, plus de bureaucratie pour les gérer et encore plus d’Etat. Ce qu’ils ne voient pas, ou feignent d’ignorer, c’est que précisément les Français souffrent d’une indigestion d’Etat.
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