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La populace n’est pas le peuple, merci Monsieur Hugo de nous le rappeler.

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 19 janv. 2019
  • 2 min de lecture

A entendre la complaisance avec laquelle les médias relaient les stupidités des Gilets jaunes qui sont à la pensée politique ce que les brèves de comptoir sont à la philosophie, on se dit que la France est foutue.


Radio crottoire est au pouvoir. Personne n’a le courage de dire ce qu’ils sont à ces imbéciles, paresseux, dont l’idéal est de vivre aux crochets de ceux qui travaillent.

Si le peuple c’est cela, je hais le peuple. Mais ne nous y trompons pas. Ce qui s’exprime désormais sous le nom de Gilets jaunes ce n’est que la populace.


« La populace ne peut faire que des émeutes. Pour faire une révolution il faut le peuple » a écrit Victor Hugo.


L’auteur des Misérables a aussi écrit dans une lettre à un certain Pierre Vinçard :

« À tous les étages de la société, tout ce qui travaille, tout ce qui pense, tout ce qui aide, tout ce qui tend vers le bien, le juste et le vrai, c’est le peuple ; à tous les étages de la société, tout ce qui croupit par stagnation volontaire, tout ce qui ignore par paresse, tout ce qui fait le mal sciemment, c’est la populace. En haut : égoïsme et oisiveté ; en bas : envie et fainéantise : voilà les vices de ce qui est populace. Et, je le répète, on est populace en haut aussi bien qu’en bas. J’ai donc dit qu’il fallait aimer le peuple ; un plus sévère eût ajouté peut-être : et haïr la populace. Je me suis contenté de la dédaigner.

Ce que je ne dédaigne pas, monsieur, c’est la plainte d’un homme de coeur et de bonne foi, même quand il est injuste. Je cherche à l’éclairer : c’est pour moi un devoir de conscience. Ce devoir, vous voyez, monsieur, que je tâche de le remplir. ».


Rien à ajouter, rien à retrancher.


Vive la France de Victor Hugo !

 
 
 

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