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Les arroseurs arrosés

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 19 janv. 2019
  • 1 min de lecture


Pour avoir libéré la parole, en commençant par la sienne, Emmanuel Macron est éclaboussé par les postillons des injures que la gestion incompétente de son Administration a suscité. Mais il n’est pas le seul.


Outre les médias qui après avoir chanté les louanges du mouvement supposé populaire des Gilets jaunes, critiqué errements le maintien de l’ordre et qui doivent désormais payer des gardes du corps pour se protéger contre leurs protégés, il y a fort à parier que les politiques qui croyaient opportun d’attiser les violences ne vont pas tarder à s’en mordre les doigts.


Si brouillonnes que soient les initiatives d’organisation du mouvement des Gilets, noyauté par les slogans extrémistes, ceux-ci finiront bien par se constituer en candidats aux élections. Cette polarisation ne pourra se faire qu’à leurs dépens.


Cette saignée électorale se perdra dans les sables mouvants des mécontentements.


Quant au peuple, à supposer qu’il existe, c’est à dire constitue plus qu’une population haineuse sans désir véritable de cohésion nationale, il sera submergé et finira noyé dans le caniveau de l’histoire.

 
 
 

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