top of page

Le coup passa si près que le chapeau tomba

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 31 janv. 2019
  • 2 min de lecture

Les Gilets jaunes cherchent le KO technique. Ils sont trop légers pour l'obtenir.


Comme celui de Nuit Debout, leur mouvement s’éteindra de par l’indifférence qu’il suscitera et qui va inévitablement succéder à l’agacement qui elle-même aura fait place à la réprobation.


Il aura cependant fait plusieurs victimes. Pas celles qu’il visait.


Les Dupont-Aignan et Mélenchon sont désormais perçus comme des énervés à la remorque de la sédition. Leur image de républicains en a pris un coup, peut-être fatal.


Marine Le Pen que l’on dit bénéficiaire du mouvement ne l’est pas. C’est Macron qui s’est employé à développer cette théorie; lui, le premier il lui a décerné une médaille d’habileté. Les commentaires des médias n’ont fait que suivre. En réalité, la cote de popularité de la fille Le Pen n’a pas varié. Elle n’a pas gagné plus de 2 points, malgré les lauriers qui lui étaient tressés.


Laurent Wauquiez agonise sur le bord du chemin. On entend à peine ses râles. Il en est réduit pour survivre de participer au Grand débat.


Les Bertrand, les Pécresse, et les Estrosi croient sauver leur peau en faisant les morts. Ils n’osent esquisser le moindre geste de peur de se faire achever. Leur désertion du champ de bataille leur sera reprochée le moment venu.


À Bordeaux Juppé se taille un costume de martyr de la République.


Pendant ce temps, Macron qui a senti le vent du boulet fait la tournée des popotes.


On se souvient du poème d'Hugo qui finit par ces vers : "Le coup passa si près que le chapeau tomba. Donne-lui tout de même à boire, dit mon père".


Pour peu que les Gilets jaunes présentent des candidats, ce qu’ils ont commencé à préparer autour d’une dame Ingrid Levavasseur dont le nom fleure bon la féodalité, l’élection européenne sera un triomphe pour le ticket Macron-Juppé... cela vaut bien une tournée générale.



 
 
 

Commentaires


bottom of page