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Le coup permanent de l’Etat.

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 19 mars 2019
  • 1 min de lecture

Où vont nos sous ? Demandent des contribuables excédés sur les ronds-points. Ils ne sont pas les seuls à se poser cette question.


Les dérives, excès, délires et délits des Gilets jaunes qui condamnent leur mouvement ne doivent pas faire oublier cette saine revendication que chaque contribuable, c’est à dire chaque Français qui paie, ne serait-ce que de la TVA, est en droit de formuler.


On leur répond que c’est pour le bien des services publics, qui sont la contrepartie de l’impôt, sa justification. C’est prendre le citoyen pour un idiot. Il est évident que les services publics ont un coût, ce que le contribuable ne comprend pas c’est comment, en payant de plus en plus il en obtient de moins en moins. La vraie question qui est posée est celle de la gestion.


Il y a la prévarication, que saluait le “Bon appétit Messieurs !“ de Ruy Blas, toujours d’actualité, il y a l’incompétence que résume bien le terme de bureaucratie, mais il y a aussi l’irresponsabilité.


Prenons un exemple : Des Ministères paient des amendes pour non respect de la loi sur la parité. Salutaire, exemplaire, pédagogique, nous dit-on. D’où vient l’argent ? Non pas des dirigeants fautifs, ils sont irresponsables, mais du contribuable.


Ils font la loi, ils commettent les infractions, nous payons. C’est le coup permanent de l’Etat.


Il serait urgent de mettre en vigueur le principe du gaspilleur-payeur…

 
 
 

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