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Considérations distinguées

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 17 avr. 2019
  • 2 min de lecture


Mauvaise nouvelle de l’Enfer, il y fait beau, on déplore des infiltrations de bonheur dans les murs, il y a de la joie qui suinte des plafonds. Les suppliciés rigolent, certains sont morts de rire. Des Diablotins défilent en hurlant « Satan démission ! ».

Une mission d’assistance en provenance du Paradis a bien entendu été refoulée, mais celle du Purgatoire est à l’œuvre. Il s’agit d’établir un cordon sanitaire pour éviter la contagion des jours heureux.


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On dit que la première guerre mondiale a fait trop de victimes, c’est archifaux, Adolf Hitler en est revenu vivant.


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Il faut le reconnaître, les Etats-Unis exportent désormais plus leurs crises financières que leur prospérité économique.


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Si comme le font certains, l'on mesure la justice sociale selon le critère unique du volume de la redistribution, il faudra bien un jour tout confisquer et tout redistribuer.

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Cap vers la médiocrité ! A force de se donner pour objectif de réduire les inégalités, on cingle vers les îles de la Médiocrité, elles mêmes proches de la mer de la Pauvreté. en effet, il est incroyablement plus facile d'égaliser par le bas que par le haut.

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Quand on prend des vessies pour des lanternes, on reste dans l’obscurité.



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Les Français sont semblables aux Lotophages, ce peuple mythologique qui sous l'emprise d'une herbe magique oubliait qui il était et d'où il venait. Ils aiment l’histoire, mais ils n'en retiennent jamais les leçons. Ils chérissent la France, mais ne pensent pas à le lui dire.


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L’internet est l’agonie de l’Etat démocratique. Il atomise l’individu. Le découpe en tranches de marché potentiel. Il transforme les citoyens en foule, c'est à dire en animal qui est gouverné énormément par ses émotions et très modérément pas sa raison.

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La tendresse, ce geste doux, ce mot, ce regard attentionné qui rend l’existence supportable.

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Quand on y réfléchit, vivre est déraisonnable. Cela part d’on ne sait où et n’aboutit à rien.

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Comme l'horizon demain recule au fur et à mesure que l’on avance vers lui.

 
 
 

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