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  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 13 mai 2019
  • 1 min de lecture


On dit qu'un petit dessin vaut mieux qu'un long discours. Mais parfois, il est nécessaire de rappeler des vérités de base.


Dans le cadre de l'Europe-bashing qui est une forme médiatique de l'euroscepticisme on entend toutes sortes de fariboles comme celle qui consiste à répéter que l'Union est une bureaucratie dans laquelle la Commission règne en despote.


De la part de nous, Français, qui vivons sous un régime où l'Administration est omnipotente et omniprésente, le grief est singulier. De plus, il est sans fondement. Certes faire cohabiter 27 (et avant le Brexit 28) Etats membres impose un minimum d'organisation. Mais cette lourdeur est inévitable et n'empiète pas sur les pouvoirs des politiques. qui seuls sont décisionnaires.


Les représentants élus, ceux que nous allons élire le 26 mai prochain, justement sont aux commandes. Ils ne le sont pas dans la Commission qui est néanmoins élue, mais ne fait qu'appliquer les décisions, et ne bénéficie que d'un droit de proposition. C'est le Parlement qui décide. C'est Strasbourg qui dicte la loi à Bruxelles.


Et ce sont aussi les Gouvernements qui ont la main, toujours à l'issue de compromis qui sont la marque d'une démocratie exemplaire.


Il faut avoir l'audace de le dire, l'Union européenne est une réussite sans précédent. Même les Britanniques n'ont pas réussi à en faire un simple marché livré à la concurrence sauvage, et c'est d'ailleurs pourquoi ils s'en vont.


Dire que l'Europe est parfaite serait absurde, car rien ne l'est jamais, mais lui reprocher de ne pas être démocratique est une vaste escroquerie.


 
 
 

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