L’éternité n’est pas de ce monde
- André Touboul

- 29 mai 2019
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À entendre les écologistes, il faudrait que l'humanité retienne son souffle pour que la Terre reste telle que nous la connaissons aujourd’hui ad vitam aeternam. On présente comme cataclysmique une variation d’un mètre du niveau des océans. C’est une vision de myopes.
A long terme, les continents dérivent, les glaces s'en vont et s'en viennent. C’est ce qui s’est produit dans le passé et cela continuera. Bien entendu, les changements que nous connaissons de nos jours sont très rapides, beaucoup plus rapides... sans doute trop. Mais la nature du phénomène n’est pas différente. La planète évolue. Il faut plus songer à s’adapter à ses changements qu’à les retarder, car de toute manière ils se produiront.
Il est stupide de se lamenter sur la submersion de certaines terres, elle aura lieu.
On pourra faire des économies de co2 jusqu’à les réduire à zéro, le climat changera. Des zones habitables ne le seront plus. Il faut s’y résoudre et affronter ce problème.
Pour cela, nos efforts technologiques devraient tendre à nous rendre adaptables, plus qu’à rétropédaler. Nous devons nous résoudre à ne plus construire pour l’éternité, et nous projeter dans l'éphémère.
Il y aura un jour une fin du monde. La Terre ne sera plus habitable. Le Soleil mourant aura tellement grossi qu’il aura tout carbonisé sur notre planète. Cela se produira dans 500 millions d’années... mais inéluctablement. Il serait temps de s’en occuper.
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