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Les voies nouvelles de l'élite française, la liberté avant tout

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 11 juil. 2019
  • 1 min de lecture

Les voies de l’élite française ne passent plus par la formation politique.


Il y avait, il y a quarante ans, un IEP, Sciences Po, rue Saint-Guillaume, et cette école communiquait avec l’ENA par un petit jardin... et un concours très sélectif.


Aujourd’hui, il existe en France une dizaine d’Institut d’Etudes Politique, et l’ENA, la voie royale vers les sommets, est en voie de suppression. Que s’est-il passé ? Tout simplement, la France de la toute puissance de l’Etat est morte. C’est Lionel Jospin qui avait prononcé son oraison funèbre, en déclarant : « l’Etat ne peut pas tout ».


En conséquence, il devient urgent de redéployer la fine fleur de chaque génération vers des filières plus conformes aux exigences du monde actuel. Ainsi Sciences Po se banalise et devient une plateforme d’orientation vers toutes sortes de carrières, en concurrence avec d’autres formations. L’Etat, lui aussi, ne peut que gagner à une diversification de son recrutement.


Il n’y a pas lieu de s’émouvoir de ce phénomène, les jeunes français sont toujours aussi brillants, ils constitueront une nouvelle élite, plus variée et capable de s’adapter aux défis de ce siècle, car l'intelligence est comme l'eau, elle suit toujours la ligne de la plus forte pente. Laissons la s'exprimer, et tout ira bien. Vouloir la contraindre est le privilège de ceux qui sont voués à l'échec car ils sont de la vielle école.

 
 
 

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