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Les fables sont immortelles, comme le sont les sots.

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 25 août 2019
  • 2 min de lecture

Jean de La Fontaine aurait adoré les 5000, ou plus exactement ce qu’il reste de notre brillante élite après le sacrifice des élus sur l’autel de leur échec non assumé.


Aux enfers de la popularité de Rugy rejoint Vals... peut-on lire. C'est dans l'ordre des choses, car ces sondages ne sont que la numérisation de l’image que les médias ont construite eux-mêmes de ces personnages. L’un et l’autre étaient des intrus parmi les 5000. Le premier un simple sciences po, le second licencié en histoire. L’un et l’autre ont été jetés en pâture aux sots, ils eurent tôt fait de reprocher à Manuel Vals d’avoir épousé une violoniste juive, ce qui le disqualifiait pour parler de laïcité ! Leurs semblables, confrères en imbécillité, ont accusé De Rugy d’avoir mangé du homard aux frais de l’Etat et quand on sait à quel point les 5000 sont économes des deniers publics, sauf quand il s’agit d’eux, on mesure le crime. Comment ne pas penser à la fable de La Fontaine Les animaux malades de la peste où l’âne avoue benoîtement : « Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. »


« A ces mots on cria haro sur le baudet.

Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue

Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,

Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.

Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !

Rien que la mort n'était capable

D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. »


Souvenez-vous, il y a peu on a tenté sans honte de pousser un authentique 5000 à la Présidence alors qu’il fut condamné pour détournement de fonds publics.


Selon que vous serez un 5000 ou pas les jugements de cour (médiatiques) vous feront blanc ou noir.



 
 
 

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