Certains font du populisme comme Monsieur Jourdain faisait de la prose
- André Touboul

- 25 août 2019
- 1 min de lecture

Un article fait réagir.
Sophie Coignard, habituellement mieux inspirée, y joue les vigies pour dénoncer ce qu’elle nomme « les bêtises de l’été » des politiques. Sentinelle des ligues anonymes de vertu politique, elle va jusqu’à s’ériger en moralisatrice pour clouer au pilori, en vrac : Schiappa, Taquet, Woerth, Guillaume..et bien entendu elle tape sur Castaner, qui n’a rien fait de notable, mais cela ne mange pas de pain.
On ne peut qu’approuver la mise en exergue des dérapages de ceux qui nous gouvernent, mais on doit le constater, cette fois, c’est le commentaire qui dévisse. Il n’y a aucune vraie erreur à reprocher à ces politiques qui tentent de faire leur boulot ou de survivre dans un environnement hostile, et ressemblent de plus en plus à des têtes de turc de la foire au trône.
Ne nous plaignons pas du péril que court la démocratie représentative (mais en existe-t-il une autre ?), si nous n’en respectons pas les serviteurs. Mme Coignard, ne met pas en danger la démocratie à elle seule, mais elle participe au brouhaha pernicieux de ceux qui du « tous pourris » au « tous incompétents » font du populisme comme Monsieur Jourdain faisait de la prose.
Il y a loin de la coupe de la complaisance aux lèvres de la médisance.
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