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L’improbable financement libyen, certains magistrats ont perdu la tête

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 25 août 2019
  • 2 min de lecture

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Dans un État de droit, Il est impensable que des magistrats passent un accord de quelque nature que ce soit avec un criminel à quelque fin que ce soit.


C’est pourtant ce que l’on peut lire dans une Presse qui ne semble pas s’en émouvoir plus que cela.


Ainsi le sieur Senussi organisateur de l’attentat contre le DC 10 qui fit notamment 170 victimes françaises qui avait eu l’oreille des juges d’instruction en prétendant que la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 avait été financée par des fonds libyens aurait été bénéficiaire d’un accord de leur part, une sorte d’immunité, à la française, c’est-à-dire totalement illégale et sans contrôle.


Ce qui est choquant, n’est pas tant que nos magistrats, en contradiction avec les lois qu’ils sont censés appliquer, se prennent pour des juges américains qui, eux dans un cadre légal, négocient avec les malfrats pour en coincer d’autres, mais c’est surtout que les buts poursuivis relèvent ouvertement du militantisme politique.


En effet, aucun juge n’est en France habilité à accorder quelque passe-droit que ce soit. Une telle promesse serait une forfaiture. La Justice n’appartient pas à tel ou tel magistrat. C’est une œuvre collective dans laquelle les tâches et les attributions sont séparées. Cette organisation est la garantie du citoyen contre l’arbitraire.


Quant à l’affaire dite du « financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 » qui a donné lieu à la mise en examen d’un ancien Président de la République, on découvre que les Juges se sont avancés avec un dossier vide, ou sur la base de pièces bidon. Le simple fait que jamais Mouammar Kadhafi n’ait évoqué cet argument alors que Sarkozy prenait place dans la curée de ses ennemis qui en 2011 conduisit à sa perte, aurait dû interpeller leur bon sens, et les appeler à la prudence pour poursuivre un financement fantôme. Les préférences politiques des Juges concernés n’étant pas un mystère on ne peut que s’indigner de ce comportement écervelé. Le pire est sans doute que cela restera pour eux sans conséquence. Il n’est donc pas surprenant que lors de l’élection présidentielle de 2017, les mêmes se soient invités dans le processus électoral contrairement aux principes les plus élémentaires de la démocratie.


Le devoir de tout citoyen est de s'émouvoir de telles dérives, car l'indépendance de la Justice n'a de sens que quand elle est le gage de son impartialité.











 
 
 

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