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Le bilan carbone est un gadget, mais promouvoir le « bilan détritus » est un devoir d’urgence.

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 25 août 2019
  • 1 min de lecture

Il y a plus ridicule que les simagrées de la jeune suédoise Greta. Ce sont les chipotages sur les « bilans carbone » de ses faits et gestes. En effet, c’est ainsi reconnaître une portée à cette notion vaseuse que d’en discuter le chiffre au niveau individuel.


S’il est concevable que les décisions politiques d’orientation de la production et de la consommation doivent prendre en compte les conséquences au regard de l’émission de CO2, prétendre modifier la donne par un comportement individuel erratique de limitation à cet égard est absurde. Dans nos sociétés les individus ne peuvent modifier l’organisation économique globale.


Les bonzes qui s’immolaient par le feu frappaient les esprits, on peut douter que les économies de bouts de chandelle de tel ou telle vedette marketing aient cette vertu exemplaire.


Bien différente est la question des déchets. En effet, la solution est dans ce cas à la fois collective et individuelle en ce qu’elle doit, pour avoir une effectivité, devenir culturelle, et qu’il est à la portée de chacun de trier ses déchets et de privilégier une consommation plus propre.


La plupart d’entre nous ne peuvent pas se passer de leur véhicule, mais nous sommes tous en mesure d’établir notre bilan déchet qui s’établit dans nos sacs poubelles. Nous pouvons refuser le non recyclable.


Le bilan détritus individuel a plus de sens que le bilan carbone, car avant de suffoquer la planète sera recouverte de déchets, et le septième continent de plastique qui se constitue au sud du Pacifique et dépasse trois fois la taille de la France, nous aura submergé.

 
 
 

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