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Une île à vendre

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 25 août 2019
  • 1 min de lecture

Non, Trump n’achètera pas le Groenland, en revanche il va s’offrir pour pas cher une autre île, la Grande Bretagne. On avait déjà qualifié Tony Blair de caniche de Bush... le jugement était sévère, car l’alignement de Londres, pudiquement désigné par la formule des « relation spéciales », ne concernait que la politique étrangère. Grâce à Boris Johnson, le Royaume Uni deviendra sous peu une colonie américaine.


Les Britanniques se verront imposer, outre les caprices politiques de Trump et de ses successeurs, les conditions économiques qui plairont à leur ancienne colonie. Ils ne jouiront même pas du privilège d’être un 51ème État des USA, et n’auront aucune part à la désignation de leurs nouveaux maîtres. Ironie de l’histoire, les sujets de sa majesté, qui ont voté le Brexit pour renouer avec la grandeur de l’Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais, sont en passe de goûter au triste sort des colonisés.

 
 
 

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