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Sur l'Amazonie, Giesbert a tort

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 22 sept. 2019
  • 1 min de lecture

Il monte au créneau pour flageller Macron qui aurait exagéré l’impact des incendies brésiliens, et de citer tous les incendies qui en Afrique ou en Sibérie ont ravagé la planète. Il aurait pu aussi parler des incendies monstres aux USA.


De là à parler d’infox ou de fake news, il y a plus qu’un pas, il y a un gouffre. En effet, il y a une différence gigantesque entre les feux accidentels, aggravés au demeurant par le réchauffement climatique, et ceux volontairement déclenchés et encouragés par Bolsonaro. Il ne s’agit pas de brûlis traditionnels non maîtrisés comme en Afrique, mais d’une politique délibérée d’un gouvernement voyou.


Même si Macron a surestimé l’importance des faits, ils sont là. Inadmissibles. Intolérables. Macron a raison de dire que l’Amazonie est un bien commun à l’humanité. Qu’un esprit éclairé comme Giesbert ne s’en soucie pas est navrant. Il ne s’agit pas de dictature écologique, mais de bon sens.


Si au nom de la non ingérence, on reste inerte devant de tels errements, la planète est foutue. Le moins que l’on puisse faire est de ne pas commercer avec ceux qui nous portent préjudice.


« Si nous détruisons suffisamment de forêt, nous pourrions faire basculer l’Amazonie dans un climat bien plus sec, qui peut devenir une savane. Ce serait une grosse perte pour notre planète et un quasi “game over” pour la lutte contre le changement climatique », selon Roel Brienen, professeur à l’université de Leeds, au Royaume-Uni, interrogé par NBC News le 23 août.


Depuis l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro, la surface de forêt détruite a été multipliée par 20.

 
 
 

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