Tête à claques : voulez-vous jouer avec Moix?

Dans sa pièce de 1923 Marcel Achard interpretant le clown Grocson interpelait le public par un « voulez-vous jouer avec moâ ? ». Qui voudrait aujourd’hui jouer avec Moix, ou s’intéresser à son pseudo-passé d’enfant martyr ? Ne fait pas le clown triste qui veut, même en arborant une tête à claques.

Il voudrait que l’on pleure sur son sort, mais il n’est pas un écrivain maudit, juste un pauvre type qui n’a rien de vrai à vendre.

On hésite à participer à la notoriété du personnage, mais il serait trop facile pour des médiocres d’encombrer la littérature si l’on ne leur opposait que l’indifférence.

Pour se dédouaner de son négationnisme de jeunesse, le sieur Moix (Yan), déclare avoir étudié le Talmud. Con et prétentieux, donc.

BHL, que Moix caricatura en Juif repoussant, se montre magnanime en acceptant le repentir, car dit-il, l’homme peut changer en profondeur. Il n’a pas compris que cet ersatz de Céline n’a pas varié d’un poil. Il lui faut des responsables, des gens à haïr. Les Juifs ne font pas recette. Le voici qui charge ses parents de tous les péchés d’Israël, ils sont devenus l’objet de sa détestation. On ne fait pas de littérature avec de bons sentiments, mais les mauvais ne suffisent pas.