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La mer d'Aral, mer d'alors !

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 6 oct. 2019
  • 1 min de lecture

Lac Baïkal et la mer d’Aral, des illustrations de la supériorité du débat ouvert par rapport à l’impitoyable gestion des bureaucrates soviétiques.


Bien que Wladimir Poutine ne soit pas avare en déclarations climatosceptiques, il reste sensible à l’opinion publique. Il a dû corriger le tracé d’un projet de pipe-line. « Le Baïkal suscite de plus en plus d’inquiétude », a en outre déclaré récemment Sergueï Ivanov, son représentant spécial pour la protection de l’environnement. Selon lui, il n’y aurait plus de contamination industrielle et il faudrait plutôt incriminer la « croissance exorbitante » des ordures ménagères et des eaux usées ainsi que ce notoire afflux touristique. De fait, plusieurs complexes industriels controversés ont été fermés, comme l’usine de cellulose de Baïkalsk. Le grand sanctuaire lacustre, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité n’est pas sauvé


La mer d’Aral n’a pas eu droit aux mêmes égards. Sous la gestion bureaucratique de l’ère soviétique, elle a disparu de la carte.

 
 
 

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