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Non au terrorisme écologique des enfants gâtés !

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 19 oct. 2019
  • 2 min de lecture



N’ayant jamais été climatosceptique, je n’ai aucune retenue pour avouer et même proclamer que je suis allergique à Greta Thunberg, et phobique à l’égard de ceux qui veulent nous l’imposer comme une sainte. Aussi féroce qu’un ours blanc affamé, cette personne fait plus de mal à la cause climatique qu’un bataillon de Donald Trump.


Les menaces des donneurs de leçons de vertu ont toujours été les fossoyeurs des causes qu’ils prétendaient défendre. C'est l’Inquisition qui a tué la foi du charbonnier.


Quand j’étais enfant, dans les années 50, on m’ordonnait de finir mon assiette en accompagnant cette injonction d’un « pense aux petits Chinois qui ont faim ». J’avais alors, et j’ai toujours du mal à faire le lien, mais aujourd’hui, ce genre de discours ne viendrait à l’esprit de personne, on prie pour que les asiatiques aient de l'appétit pour nos produits de luxe.


Lorsque deux milliards d’humains sortent en un demi-siècle de la malédiction de la pauvreté extrême, il y a des conséquences pour la Planète. La découverte relève de l’évidence. Le reprocher à la terre entière, voilà un comportement d’enfant gâté.


Les rapports du GIEC sont plus sensés. Ils recherchent des voies et moyens pour s’adapter à une évolution démographique et économique qu’il faut être d’un égoïsme forcené de gosse de riches pour vouloir y mettre fin.


De nombreuses populations sont encore dans la misère. Oui, pour qu’elles en sortent, il faudra un développement économique qui ne pourra que produire plus de CO². Non, modérer notre propre croissance, la mettre au point mort ne permettra pas aux économies de ceux qui n’ont pas de vie décente de décoller.


L’idée que les pays développés en ralentissant ou stoppant leur croissance, voire en rétrogradant, permettraient aux pauvres de se développer, par une sorte de « chacun son tour », est fausse. Une crise économique mondiale aurait pour conséquence d’appauvrir les pays les plus fragiles. Même la Chine, que l’on présente comme un colosse économique, pourrait sombrer dans le chaos si elle n’exportait plus.


Ceci ne veut pas dire que les pays développés ne sont pas capables de sacrifices pour le bien commun. Lors de l'affaire des CFC qui détruisaient la couche d'ozone, Ronald Reagan, et Margaret Thatcher ont non seulement décidé d'interdire chez eux la production des gaz meurtriers, mais ont accepté d'aider les pays en difficulté pour en proscrire l'usage. Hélas, les CFC que l'on utilisait dans les bombes aérosols mais aussi dans les réfrigérateurs et appareils de climatisation ont été remplacés par des HFC.


Les hydofluorocarbures ou HFC sont sans effet sur la couche d'ozone, mais 14.000 fois plus puissants que le CO² au regard de l'effet de serre. Les pays développés se les sont interdit depuis 2005, mais pour les autres qui en sont les plus grands utilisateurs du fait de leur situation géographique, la diminution de leur consommation n'atteindra au mieux 85% entre 2011 et 2047.


Les consommateurs des pays dits riches peuvent et doivent faire des efforts, mais s'ils vont trop loin la crise économique mondiale ne profitera à personne.










 
 
 

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