On nous avait vendu l'ADN homosexuel, voici venir le chromosome de Gauche

On savait que l’on pouvait enfoncer des portes ouvertes, ou affirmer n’importe quelle idée reçue en sortant de son chapeau des études américaines qui gavées de statistiques prennent l’apparence de la science et abusent de son autorité.

Les « travaux » de Hector A. Garcia, chercheur au Texas démontrent que l’idéologie la plus pataude est également à la portée de nos amis d’Outre-Atlantique.

Au nom d’un darwinisme échevelé, il explique que si l’on a l’esprit ouvert on est forcément de gauche, et que cet élément n’est autre que génétique. Il y aurait à côté d'un ADN homo (?) un chromosome de Gauche, et bien entendu aussi un autre de Droite.

Faisons le crédit à Monsieur Garcia que la notion « de gauche » est en Amérique assez différente de la nôtre. La gauche est dans la culture européenne une prédilection pour les solutions collectives, face aux problèmes économiques et sociaux par opposition à la droite qui fait confiance à l’individu. Mais sur le plan des mœurs les positions s'inversent. Outre Atlantique rien ne surpasse la liberté économique individuelle, alors que la société est imprégnée de puritanisme. Les chromosomes joueraient en sens inverse selon les sujets et selon les continents.

Mais le cœur du problème que pose le chercheur est dans son affirmation que l’évolution est responsable de nos choix. L’éducation, l’expérience personnelle ne seraient rien.

C’est oublier que nombre d’ente nous évoluent au cours de leur vie sur le spectre des préférences politiques.

Les exemples de migrations de gauche à droite et réciproquement ne manquent pas.

Pour s’en tenir à nos Présidents de la République, on a pu constater que François Mitterrand est passé de la droite à la gauche avec une aisance sans pareille. De même Jacques Chirac qui distribua l’Huma fit ensuite une carrière politique à droite.

François Hollande se revendiquant « franchement » de droite dans l’épisode rocambolesque de l’écriture et la promotion du livre signé Caton intitulé « de la reconquête », aurait joué un rôle de composition au début des années 80. Les frondeurs de son quinquennat le qualifiant de traître auraient démasqué sa vraie nature.