Green New Deal, Extinction Rebellion, Climate Emergency Fund, la désobéissance civile au service du
- André Touboul

- 2 nov. 2019
- 2 min de lecture

Le Climate Emergency Fund (CEF), un fond où se retrouvent plusieurs milliardaires américains, finance la désobéissance civile pour le climat, en arrosant « des activistes disruptifs ». On note des membres des familles Getty, Kennedy, Buffet et autres profiteurs du système qui saisis par une sorte de prise de conscience se prennent à vanter et accompagner par leur chéquier des actions ouvertement illégales comme celles prônées par Greta Thunberg.
Soudain un doute surgit. L’autisme est une pathologie qui se traduit par un déficit important de la communication. Il y a toutefois une exception, celle de Greta Thunberg qui maîtrise la communication comme personne. A moins que l’on nous ait menti en la prétendant autiste, pour accréditer l’idée qu’elle serait, de ce fait, surdouée, c’est à dire plus intelligente que le vulgum pecus.
Cette contradiction, trop évidente pour être vue, laisse penser que derrière cette pucelle qui a entendu les voix du GIEC, se profilent des intérêts qui ne souhaitent pas s’avancer au grand jour.
Oui, mais lesquels ? Dans le fond, elle dit des choses dont tout un chacun est convaincu. Son discours relève de l’évidence. Mais il va plus loin, de fait, le message véhiculé par Greta Thunberg est qu’il convient d’agir.
Extinction Rebellion, souvent abrégé en XR, revendique lui aussi la désobéissance civile en s'appuyant sur des actions coups de poing non violentes (?) afin d'inciter les gouvernements à agir contre le changement climatique et ses conséquences.
On ne se rebelle pas contre l’extinction en ne faisant rien, mais en se mobilisant pour le climat. En d’autres termes en opérant une révolution technologique de grande ampleur.
Le Green New Deal est le nom donné au projet d'un vaste plan d'investissement dans les énergies décarbonées visant à stopper le réchauffement climatique. Poussé par les verts européens à la fin des années 2000, il est depuis 2018 repris par l'aile écologiste des Démocrates américains.
Ainsi l’objectif qui apparaît en contrepoint du mouvement « spontané » des jeunes en Occident est de provoquer des investissements massifs dans l’économie verte. Il serait naïf de croire que le Green business pourrait avoir des méthodes plus morales que le fameux complexe militaro-industriel qui a enrichi plus ou moins directement ces milliardaires mécènes.
Tout ceci n’a rien de scandaleux, car il est évidement souhaitable d’investir dans des secteurs innovants pour la maîtrise des changements climatiques, néanmoins il est toujours désagréable de se faire manipuler pour quelques poignées de dollars qui vont toujours dans les mêmes poches. N’en doutons pas, ces bonnes gens trouveront vite un moyen de nous faire payer ce qui les rendra encore plus riches.
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