Affaire Halimi : Une justice méprisable

Selon la Cour de Paris, le sieur Kobili Traoré ne serait pas responsable pénalement, donc pas l’assassin de Sahra Halimi, en raison de l’emprise du cannabis... cette substance que tant de gens bien intentionnés estiment urgent de légaliser.

Nos Juges ont oublié le sens des mots. Un assassin, c’est justement un haschichin, qui tue sous l’emprise de la drogue.

Mais ne nous y trompons pas, devant eux, il ne suffit pas de plaider l’altération du discernement par la drogue pour tuer en toute impunité, il faut crier Allah akbar, et que la victime soit juive.

L’irresponsabilité semble être du côté de ces magistrats qui ont perdu tout sens moral. Nous avions une justice militante pseudo-socialisante, nous avons maintenant des juges antisémites.

Franz-Olivier Giesbert, indigné par cette décision, parle d’une justice couchée. Il a malheureusement raison.

La justice est une autorité, elle n’existe que si elle est respectable, elle devient illégitime quand elle devient méprisable.

D'Adama Traoré, victime d'un étouffement lors d'une interpellation, à Kobili Traoré le tueur, d'une victime à un assassin, les Juges s'égarent et perdent leur raison d'être.

Le déni de justice est le chemin le plus direct vers les vengeances privées.

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L’antisémitisme est le recours des perdants, ces derniers temps, Corbyn, Mélenchon... leur consolation.