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Le retraite. Coupables mais pas responsables.

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 28 déc. 2019
  • 1 min de lecture

Il est peut être indécent pour un « Boomer », baby boomer devenu papy boomer, et maintenant OK Boomer, d’avoir un avis sur la réforme des retraites.


La génération 68 n’est, dit-on, concernée que par la perspective d’une faillite du système, ou par la baisse éventuelle des prestations.


Et les méchantes langues diront que c’est bien la faute de notre génération cigale que la question du financement se pose.


En allant plus loin on dira que si nous n’avions pas abusé de la pilule les cotisants seraient plus nombreux.


Ce procès à charge est sans doute en partie fondé, mais il nous vient de nos petits-enfants, la progéniture de ceux dont nous avons fait des rois. Nous n’avons voulu les priver de rien, leurs volontés étaient des ordres.


Si la génération des soixante-huitards est coupable, c’est d’avoir mal éduqué ses enfants. Ce sont eux qui ont créé la dette publique, sans laquelle les marges de manœuvre seraient plus larges. Ce sont eux qui ont préféré l’indemnisation du chômage aux petits boulots. Ce sont eux qui ont voulu être fonctionnaires au lieu d’entreprendre.


Alors, coupables oui nous le sommes, mais pas totalement responsables.




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