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Ouf (Whew) it’s Off !

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 28 déc. 2019
  • 1 min de lecture


Quel gâchis, mais quel soulagement ! C’est fini. On est soulagé pour eux, nos amis britanniques, car ils restent nos amis. Mais on souffle aussi pour nous, les européens de l’Union.


A eux le vent du large. Même s’il n’est pas aussi porteur qu’on le leur a promis. Ce n’est pas bien important, car la porte de l’Union reste ouverte à des accords ponctuels mutuellement profitables.


C’est d’évidence préférable pour l’Union Européenne, car rien n’est plus stérilisant que dans un attelage qui va à hue, l’un des chevaux tire à dia.


On verra sans doute qu’à la fin de la période transitoire, on aura, en additionnant les accords particuliers, rebâti l’essentiel de ce qui existe aujourd’hui. Et en mieux, puisque l’on habitera chacun chez soi, et l’on ne se fréquentera que quand cela plaira aux deux parties.


Il n’est pas certain que dans cette nouvelle configuration, le Royaume Uni soit en position de force pour négocier et il lui faudra respecter les règles d’un club sans en faire partie. Immédiatement Merkel, avec une mine contrite et Macron, goguenard, ont mis en garde : pas de concurrence déloyale. Ces deux prochaines années dîtes transitoires s’annoncent pénibles pour Johnson.


Malgré les tweets de Donald Trump promettant monts et merveilles à la Grande-Bretagne, il y a peu de chances que les relations économiques se réorientent à court terme, et sans dommage. Sauf à devenir un 51ème État américain, les opportunités sont plus théoriques que réelles.


Mais pour ce peuple dont on dit que chaque homme est une île, l’individualisme est une valeur supérieure à celle du confort.






 
 
 

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