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L’intolérance est l’acte de notoriété des cons

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 6 janv. 2020
  • 2 min de lecture

Nous vivons une époque d’intolérance. Les nerfs à vif, l’on ne supporte pas l’avis contraire. Moins la pensée dominante est sûre d’elle-même, plus elle devient intransigeante. La contradiction qui est un trésor indispensable pour faire éclore le progrès est victime des progressistes autoproclamés.


Il n’est plus permis de dire que ces promoteurs des droits pour tous, ne connaissent pas de limite à la marchandisation de l’humain. Tout est bon pourvu qu’il y ait un marché, une demande solvable, et quand elle ne l’est pas assez, on subventionne.


Au nom de la liberté du consommateur on contredit les principes fondamentaux de l’humanité : donner priorité aux faibles, à ceux qui ne peuvent se défendre. Ainsi les enfants, ainsi les femmes qui louent leur ventre, les défendre est insupportable aux censeurs de l'équipe Hidalgo.


La Mairie, en interdisant, dans les transports parisiens, une campagne publicitaire, qui avait l'impudence de prendre la défense des « sans défense », pratique une censure intolérable et s’illustre hautement pour obtenir son acte de notoriété, celui des cons.


Si cela était un fait isolé, on n'y opposerait que le mépris du silence. Hélas, les tenants de la pensée correcte, la leur, multiplient les interdits. Ici, c'est une philosophe, Mme Agasinski, interdite de parole. Là un spécialiste de l'Islam radical, Monsieur Sifaoui, dont la conférence est annulée. Ailleurs, c'est Eric Zemmour, qu'il faut chasser de toute antenne. Polanski dont on exige de boycotter le film... La liberté d'expression, répète-t-on, a des limites. C'est une erreur, c'est la censure qui doit être encadrée. Elle ne doit s'exercer que lorsque la parole ou l'écrit est ou provoque directement une infraction pénale grave.

C'est ce principe qui est méconnu par tous ceux qui prétendent appliquer la censure aux idées qu'ils ne partagent pas, et donc estiment dangereuses pour leur projet politique.


En d'autres termes quand on abandonne le domaine du droit pour utiliser la censure comme arme politique, on viole la démocratie.


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