Fermez le bal des vampires autour de Polanski !
- André Touboul

- 28 févr. 2020
- 2 min de lecture

Trop c’est trop ! En persécutant un homme dont il reste à prouver qu’il ait commis quelque mauvaise action que ce soit, simplement parce qu’elles croient que démolir un homme en vue est payant, les féministes se tirent une balle dans la tête.
Non, Roman Polanski n’est pas coupable !
Les poursuites artificiellement réactivées par des juges américains en mal de notoriété sont indignes. On oublie un peu vite que la fameuse affaire d'il y a plus de 40 ans (1977) était un guet-apens dont la jeune fille et le cinéaste furent tous deux les victimes. Y prêter attention, les relayer est une ignominie. D'autant plus que les "aveux" de Polanski furent obtenus dans le cadre d'un accord judiciaire dont seuls les américains pensent qu'il s'agit de justice, tant cette pratique relève plus du chantage que de la recherche de la vérité.
Faire état de nouvelles « accusations » purement spéculatives est inacceptable.
S’il est une certitude à propos de Polanski, c’est que sa femme, avec qui il jouait dans « le Bal des vampires » qui portait son enfant ont été le 9 août 1969 sauvagement assassinés par un psychopathe américain. Cela et cela seul est une certitude. A ce titre, il mérite notre compassion. Mais cela les pasionarias du sexe l'occultent, craignant sans doute que le public considère qu'il s'agit d'une circonstance dramatique expliquant un certain désarroi...
Au tribunal médiatique des imbéciles, on juge et l'on condamne sans avocats et sans preuves. Et l'on exécute selon la loi de Lynch.
Franchement, Mesdames, supprimons la cérémonie des Césars dont le grand public n’a que faire, et n’en parlons plus. Le seul crime avéré de Roman Polanski est son talent, c’est à ce jour évident. De fait, dès qu’une tête masculine dépasse, il faut la couper. Doit-on cesser d’écouter le génie de l’opéra, Placido Domingo, pour satisfaire les viragos du sexe ?
Point n'est besoin de créer un # wetoo, pour faire savoir que nous sommes tous des Roman Polanski !
Si les vampiresses continuent à vouloir mener le bal, sur de mauvais procès comme celui qu’elles font à Roman Polanski, les prochaines fois qu’il sera question de viol, on finira par leur dire : « et alors ? ».
On assiste, en effet, à une sorte de chasse aux sorcières digne du maccarthysme des années 50. Attention aux retours de manivelle.
La terreur que font régner les boycotteuses pourrait un jour se transformer en boycott de ceux qui se déconsidèrent en cédant à leurs oukases.
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