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La bourse ou la vie

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 26 mai 2020
  • 1 min de lecture



Les Français sont certainement prêts à payer pour leur santé, ils ne sont pas forcément disposés à se ruiner pour engraisser des cloportes.


La question n’est pas combien de milliards, mais ce que l’on en fait.


Si l'argent public sert à augmenter larga manu les traitements des hauts fonctionnaires du ministère de la Santé comme l’a dénoncé René Dosière, non merci. Si c’est pour augmenter le nombre des administratifs dans les hôpitaux, non, sans façons.


Selon l’OCDE, 35,22% des emplois hospitaliers en France ne sont pas médicaux ou paramédicaux, contre 24,3% en Allemagne et 30,81% en Suisse. Se rapprocher du taux allemand équivaudrait à économiser 127 000 postes dans la fonction publique hospitalière.


Ce n’est plus un secret pour personne, en France, ce n’est pas l’argent qui manque, puisque notre pays dépense autant, sinon plus que l’Allemagne, en pourcentage du PIB et avec une population moindre. Ce qui est en cause est son allocation. Le système de santé français est comparable à une armée mexicaine, il y a plus de généraux que de soldats qui vont au feu.


La crise de la Covid-19 aura mis au grand jour que l’on peut très bien perdre à la fois sa bourse et sa vie.


Le nombre suffisant de lits de réanimation en Allemagne a permis à ce pays de ne pas s’obnubiler sur la menace de saturation, et de pratiquer une politique de prévention efficace : masques + tests. Elle limitera sa récession prévue pour l’année 2020 à 6% du PIB, contre plus de 10% pour la France. Nous aurons eu les morts et la ruine.





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