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Le marchand de sable

  • Photo du rédacteur: André Touboul
    André Touboul
  • 1 janv. 2024
  • 1 min de lecture


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Chacun redoute de souffrir et espère que la mort, inévitable, le surprendra avec douceur, sans qu’il s’en rende compte.

Mais aucun  n’est prêt à dépendre d’un tiers pour fixer la date du grand départ.

Ainsi, s’il est considéré comme un progrès le fait de se voir fournir les moyens, c’est une régression effrayante que d’autoriser l’action de « secours inversé » (étrange terminologie) qui consisterait à tuer pour aider.


On peut comprendre le corps médical qui est inquiet de se voir trainé en justice pour avoir cédé à l’empathie et mis fin à d’atroces souffrances. Mais, donner les moyens d’en finir, ce n’est pas  tuer.


Les solutions qui proposent la décision d’un médecin, d’un collège ou encore des proches supposés bienveillants pour autoriser l’administration de la mort sont aberrantes, car la mesure est irréversible et l’horreur d’un acte malveillant ne peut jamais être écartée. On connait déjà trop  les dérives de ceux qui se prennent pour des anges de la mort pour trouver séant de les encourager.


La loi proposée par le Gouvernement Borne est totalement éloignée du bon sens, elle reflète un militantisme pro-euthanasie qui a de quoi semer la panique dans les EPADH et les hôpitaux.


La lutte contre la douleur unanimement souhaitée, ne peut aller jusqu’à supprimer le patient.


Le patient, impatient d’en finir, devra faire le dernier geste, seul cet acte peut  écarter les réserves et les craintes qui pèsent sur une fin de vie accélérée.


Le marchand de sable doit toujours se garder d’intervenir, car il n’y a pas de réveil possible.


 
 
 

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