Quelques évidences et autres pensées perpendiculaires

Un vœu et un seul. Souhaitons qu’en 2024 l’on cesse de poser des questions qui ne se posent pas, et surtout  y apporter des solutions qui n’en sont pas. Que profitant de cette année sabbatique dans la culture intensive de l’idiotie, on s’interroge sur ce qui compte vraiment.

Par exemple, à quoi sert de se soucier du climat qui augmentera d’un ou deux degrés dans trente ans, quand la farandole des armements nucléaires, danse macabre qui a repris de par le monde, nous promet des températures de fusion proches de 150 millions de degrés Celsius qui feront tout cuire en 20 secondes chrono.

Pour éviter le pire, est-il raisonnable de faire confiance aux gouvernants qui chaque jour démontrent leur addiction à l’absurde et leur incurie dans la gestion des affaires courantes qu’ils laissent courir et qui par le fait courent plus vite qu’eux ?

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Les anglo-saxons ne comprennent pas le concept même de laïcité. Pourquoi ? Simplement parce que chez eux ce sont les communautés qui assurent la sécurité sociale, alors qu’en France, c’est le rôle de l’Etat. Si, chez eux, les individus n’étaient pas insérés dans des communautés qui, leur imposant des devoirs, les prennent en charge, ils seraient totalement livrés aux aléas de la vie. En France, la protection sociale est administrée par l’Etat qui n’exige rien en échange.  En France, les communautés surajoutent des contraintes sans contrepartie économique ; leur seul apport est un confort moral qui ne justifie pas l’enfermement que le communautarisme implique.

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La nature de l’âme juive trouve son origine dans le combat de Jacob contre l’Ange. Au bout d’une nuit de bataille, Jacob n’aura pas cédé et au matin l’Eternel lui accorda le nom d’Israël.

Le nom de Juif est pour la première fois employé pour désigner les Hébreux en captivité à Babylone. Il est devenu synonyme de déporté, et assumé comme un devoir de lutter contre l’oppression.

Ainsi, l’esprit Juif est dans ses fondements celui de résister, et pour cela il s’enferme dans des systèmes, qu’il construit ou qu’il rejoint. On trouve des Juifs arcboutés sur des convictions obtuses, et d’autres inventeurs de nouveaux systèmes de compréhension du monde.  Il y a les Juifs en papillotes, et il a eu Jésus, Marx, Freud et quelques autres qui se sont battus pour donner une cohérence à l’Univers, et une foi dans l’espèce humaine.

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L’homme qui est assis sur le trône du Juif Pierre, et qui prêche les Évangiles des Juifs Luc, Mathieu et Marc devrait réfléchir et se demander si tuer des enfants juifs ne lui rappelle rien. Il devrait se rendre compte que, quand les Juifs du monde entier auront été exterminés, ce qui est un projet politique commun aux Nazis et aux Frères musulmans, toute la famille de Jésus aura disparu, et ce sera comme si lui-même n’avait jamais existé.

Personne ne lui demande d’approuver quelque guerre que ce soit, mais réclamer l’impunité pour les assassins,  renvoie le Vatican à l’exfiltration des Nazis de 1945. Il doit déplorer la violence comme son ministère l’y oblige, mais mesurer ses paroles quand celles-ci peuvent armer les tueurs.

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Les immigrants en Europe et particulièrement en France qui profitent des bienfaits de la civilisation occidentale  sont les derniers à être légitimes pour la critiquer.

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On peut dire que la France a et aura besoin d’immigration, mais elle n’a pas et n’aura jamais besoin de chaos. Il est donc impératif de moduler l’immigration de manière à ce qu’elle ne détruise pas la France.

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Netanyahu est coupable de n’avoir pas évité le 7 octobre, sa punition sera d’avoir à assumer la guerre sale qui en résulte, car toute guerre est sale. Quand il aura accompli cette peine, il sera jugé et puni, car la vengeance, pour nécessaire qu’elle soit, n’est pas une rédemption pour celui qui en est l’instrument.

Vengeance ? Oui. C’est ce qui reste quand il n’y a pas de justice pour les criminels.

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L’affaire Depardieu est une caricature de nos errements. Incapables de mesurer des indignations légitimes, les excès des censeurs produisent des effets contraires à ceux recherchés.

Ceux qui veulent annuler Depardieu devraient brûler tous les livres de Céline, et de tant d’autres.

Ce qui est odieux dans l’esprit du temps, c’est la surenchère dans le politiquement correct. Par ce travers certains se font les ayatollahs du comportement correct et croient par leur intransigeance consolider leur position sociale, asseoir leur pouvoir. 

Attention au retour de bâton !

Le féminisme est une conquête de la civilisation occidentale. S’il sombre dans le ridicule ou la chasse aux sorciers, le reste du monde s’en détournera.

Ecouter attentivement le discours de Poutine sur la décadence de l’Occident, et l’on comprendra mieux comment il se fait bien voir du Sud global où le statut de la femme est loin de l’égalité.

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Irrespirable. La société du politiquement correct est celle du puritanisme. Sous prétexte du devoir de ne heurter personne, elle impose un code moral d’une rigueur sans égale.

La police des mœurs commence par celle des mots. Les inquisiteurs, comme toujours ce genre d‘humains détestables, s’érigent en censeurs, en délateurs  et en exécuteurs.

Les comportements sont aussi passés à la toise. Qu’ils soient réels ou en paroles, le moindre écart est prohibé. Même les fictions se doivent de respecter les bonnes mœurs. On retouche les livres ou on les réécrit. On opére sur toutes les créations une censure préalable. Rien d’édité ne doit contrevenir aux règles.

Orwell et Huxley n’ont pas imaginé pire.

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Caution étudiant. Insupportable mauvaise foi de ceux qui défendent leur business sous prétexte de grands sentiments.

Exemple : le Directeur d’HEC hurle contre la caution-retour demandée par la loi immigration, il omet de rappeler que la scolarité dans cette école coûte plus de 50.000 €.

Il en est d’ailleurs de même dans les autres écoles de commerce.

En réalité, ce que la mesure a pour objet de combattre est le détournement des séjours étudiants par des migrants qui ne poursuivent, en fait, aucune étude. Cette règle de la caution est en vigueur dans d’autres pays comme la Canada, pays d’immigration et qui entend le rester en la contrôlant.

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On n’a pas bien mesuré que la baisse du chômage correspond à la période Covid, c’est-à-dire à la fermeture sanitaire des frontières.

Tous ceux qui disent que l’on ne peut empêcher l’immigration sont contredits par cette parenthèse qui a montré que la question était affaire de volonté.

Très clairement, la raréfaction des travailleurs bon marché a fait diminuer le chômage.

Cette période étant terminée, le chômage reprend.

En 2015, vague d’immigration, le taux de chômage est à 10,5% un sommet. Le taux diminue ensuite pour atteindre 7,2% en 2020 et se maintient jusqu’en 2022 avec une brusque et brève remontée au T 3 de 2020 (effet confinement).

On sait que 2015 fut une année record pour le flux d’immigrés et que le mouvement a décru ensuite pour être stoppé en 2020, et reprendre en 2022.

La reprise du chômage en 2023 est autant due au ralentissement de la croissance, qu’à un retour des immigrations illégales ainsi que le nombre de sauvetages et de décès en mer en atteste.